Des solutions pour les aider dans cette transitionFace à ces décalages d'un système à l'autre, un accompagnement pédagogique individuel des enfants, au moins pendant les années de transition, reste une très bonne option : il faut combler les retards au plus vite pour éviter que l'enfant ne décroche et se décourage. « C'est dans cet esprit que nous avons créé
Axiom Academic », souligne Mathieu Choplain, fondateur de cette agence spécialisée dans le soutien scolaire aux enfants de familles expatriées, « car l'accompagnement doit être fait par des professionnels, qui connaissent bien le système scolaire en question, et deviennent de véritables « coachs » pour les enfants dans une période sensible où ils peuvent se sentir isolés ».
Si l'expatriation des enfants mérite donc d'être encadrée, il n'en est pas moins vrai du retour au pays d'origine. D'abord car les enfants arrivent alors souvent dans les grandes classes. « Intégrer le collège en France après 5 ans d'école américaine en Thailand fut une épreuve pour notre ainé. Ses difficultés en syntaxe et en grammaire l’ont malheureusement poursuivi jusqu'au bac. », confie Louis.
Suivre deux cursus en parallèle, étranger et français, en vue d'un futur retour en France, est-ce toutefois envisageable ? Ambitieux, mais possible, grâce notamment au CNED, qui fournit pour toutes les matières et tous les niveaux des fascicules permettant de suivre le programme français à distance. Recueils de documents, cours et exercices à réaliser avec un
tuteur ou en autonomie, activités en ligne et évaluations à renvoyer, les envois du CNED s'apparentent à une prise en charge complète de la scolarité de l'élève. Une à deux heures par semaine et par matière suffisent à apprendre l'essentiel, ce qui représente toutefois une charge de travail supplémentaire non négligeable. Mais le jeu en vaut la chandelle, c'est la condition d'une liberté de choix, celle pour les enfants, quand ils grandiront, d'étudier où ils le souhaiteront.