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La Suisse, village irréductible du soutien scolaire international

Par la Rédaction Axiom Academic
Publié le 1 octbore 2025 à 19h18
Quand on parle de soutien scolaire, la Suisse ressemble un peu au village gaulois d’Astérix : un territoire imprenable, qui résiste aux assauts extérieurs et semble se suffire à lui-même. Jules César n’a jamais réussi à vaincre les irréductibles Gaulois ? Eh bien, Axiom Academic n’a pas encore trouvé la potion magique pour convaincre les familles en Suisse — qu’elles soient locales ou internationales — qu’elles ont besoin de nous.
La vérité, c’est que les « irrésistibles Suisses » n’ont pas attendu qu’on leur propose du soutien scolaire : ils ont intégré l’aide aux devoirs dans leur système éducatif, structuré des dispositifs d’accompagnement pour les enfants à besoins particuliers, et cultivé une autonomie scolaire qui rend notre mission plus… subtile. Mais si le bastion résiste, c’est aussi parce qu’il est passionnant à observer. Et c’est peut-être là que se trouve la clé : comprendre ce système unique pour mieux y trouver notre place.
Comprendre ce système unique pour mieux y trouver notre place
— Constantin Mardoukhaev, Co-fondateur AXIOM ACADEMIC
Genève, berceau et bastion de l’IB

Difficile de parler de scolarité en Suisse sans évoquer le fameux International Baccalaureate (IB). Créé à Genève dans les années 1960, ce programme est devenu une référence mondiale. Et pour cause : il incarne une vision éducative internationale, ouverte, multilingue, qui séduit les familles expatriées comme les élites locales en quête de prestige académique.

À Genève, ville de sièges internationaux et de grandes fortunes, la diversité est frappante. Elle attire une population variée : familles expatriées, élites économiques, mais aussi des communautés venues du monde entier, comme les Français, les Britanniques, les Libanais, les Italiens, les Espagnols, les Russophones, les Africains ou encore les Asiatiques et les Latino-Américains.

L’International Baccalaureate y est presque un standard social pour les familles internationales et les élites, reflet d’un positionnement globalisé.

Mais l’influence du programme dépasse Genève : on retrouve l’IB dans presque toutes les grandes écoles internationales du pays, et il se pose comme un rival direct du Baccalauréat français. À tel point que des lycées français comme le LFIZ ont dû muscler leur stratégie de communication et ajouter « international » à leur nom pour rester compétitifs.

En d’autres termes, Genève n’est pas seulement le berceau de l’IB : elle en est aussi le cœur battant. Et pour Axiom Academic, cela veut dire une chose très simple : impossible d’ignorer l’IB si l’on veut comprendre et accompagner les familles installées en Suisse.

Le cas du Lycée Français International de Zurich (LFIZ)

Le LFIZ est un acteur incontournable pour les familles françaises et francophones installées à Zurich. Et son évolution récente en dit long : il ne s’appelle plus simplement « Lycée Français de Zurich », mais bien Lycée Français International de Zurich.

Un ajout qui n’a rien d’anodin : dans un pays où les écoles internationales se multiplient et séduisent de plus en plus de familles, afficher clairement son caractère « international » devient une arme stratégique. Cela reflète une réalité du marché éducatif suisse : la concurrence est vive, et les établissements doivent constamment ajuster leur positionnement pour rester attractifs.

Le LFIZ est donc plus qu’un simple lycée français à l’étranger : c’est un refuge académique pour les familles qui veulent conjuguer rigueur française, ouverture internationale et accompagnement individualisé. Mais c’est aussi un symbole : pour continuer d’exister dans un environnement ultra-concurrentiel, il faut savoir s’adapter, évoluer, et parfois même… se réinventer.
Des réalités régionales contrastées dans le soutien scolaire

Le soutien scolaire en Suisse n’est pas uniforme : il varie fortement d’une région à l’autre, en fonction des profils de familles et des ressources disponibles.

À Genève, le cosmopolitisme attire une population internationale exigeante. Les familles expatriées et élites locales se tournent volontiers vers des écoles internationales qui intègrent déjà des dispositifs internes d’accompagnement. L’IB étant très présent, les besoins de soutien se concentrent surtout sur la préparation aux examens spécifiques, la consolidation linguistique ou l’accompagnement individualisé que les écoles ne couvrent pas toujours.

À Lausanne, la demande existe mais à une échelle plus réduite. Beaucoup de familles francophones s’appuient sur un vivier local d’étudiants de l’EPFL ou de l’Université de Lausanne, qui proposent des cours particuliers à des tarifs compétitifs. Ce système parallèle limite l’espace pour des acteurs structurés : le marché est stable, mais reste restreint.

À Zurich, la diversité des parcours scolaires (LFIZ, écoles internationales anglophones, écoles suisses) entraîne une demande plus variée. Certaines familles cherchent à maintenir le niveau de français de leurs enfants, d’autres à renforcer l’allemand ou à se préparer aux exigences de l’IB. Là encore, une partie du soutien provient de réseaux locaux (étudiants, professeurs indépendants), mais l’hétérogénéité des besoins ouvre des opportunités pour un accompagnement spécialisé et organisé.

Dans d’autres cantons comme le Valais, l’offre de soutien scolaire est encore plus diffuse. On y trouve des établissements très sélectifs, mais peu de structures professionnelles de soutien. Les familles se reposent souvent sur des solutions locales improvisées, comme des professeurs particuliers du cru ou de petits réseaux informels.

En somme, la Suisse n’est pas un marché unifié du soutien scolaire, mais une mosaïque de micro-marchés régionaux. Et c’est justement cette fragmentation qui rend le pays difficile à pénétrer pour des acteurs externes.
Le paradoxe suisse du soutien scolaire

En Suisse, l’éducation jouit d’une réputation d’excellence. Les écoles locales offrent un accompagnement de grande qualité, l’aide aux devoirs est intégrée dans le quotidien scolaire, et les élèves à besoins particuliers bénéficient d’un suivi structuré. Tout cela rend naturel le fait que la demande en soutien scolaire externe reste faible.

Le paradoxe naît cependant ailleurs : malgré cette solidité du système, il existe bel et bien des besoins spécifiques que les structures traditionnelles ne couvrent pas totalement.

  • Les familles expatriées, qui cherchent à maintenir le niveau de français de leurs enfants ou à les préparer à un retour dans le système français.
  • Les élèves inscrits en cursus internationaux, notamment dans l’IB, qui doivent affronter des évaluations exigeantes, parfois très différentes de ce que les parents connaissent.
  • Les familles multilingues, qui jonglent entre allemand, français et anglais, et veulent s’assurer que leurs enfants progressent harmonieusement dans chacune de ces langues.
  • Les zones excentrées, où l’offre est plus diffuse, et où le recours à des étudiants ou professeurs particuliers locaux devient parfois une solution par défaut.
C’est là que se loge le vrai paradoxe : dans un pays où, en théorie, tout est déjà en place pour que les élèves réussissent, il existe quand même des poches de demande qui échappent au système. Pour un acteur comme Axiom Academic, l’enjeu n’est donc pas de combler un manque global, mais d’apporter une réponse ciblée et spécialisée aux familles qui se trouvent dans ces situations particulières.

La Suisse restera sans doute un bastion difficile à conquérir pour le soutien scolaire, un peu comme le village d’Astérix qui résistait encore et toujours à César. Les « irréductibles Suisses » ont leurs propres potions éducatives, intégrées dans leurs écoles et institutions.

Mais pour les familles internationales qui vivent entre plusieurs cultures, plusieurs langues et plusieurs systèmes scolaires, la question n’est pas de résister ou de se fondre dans le paysage : c’est de trouver un allié capable de les accompagner dans leur singularité. Et c’est précisément là que Axiom Academic entre en jeu.
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Basée à Zurich, Lou accompagne les familles expatriées dans leurs besoins scolaires et met en relation les élèves avec les professeurs particuliers les plus adaptés grâce à Axiom Academic.

Si vous souhaitez lui parler de votre projet scolaire, vous pouvez la contacter directement :

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