“Maman prof” par convictionL’expérience la plus marquante ? Celle de « maman prof » qui l’a accompagnée depuis la naissance de ses enfants et qui lui a permis et à ses enfants de relever les défis académiques. Lorsque sa famille quitte le Maroc pour Almaty, au Kazakhstan, Lyne découvre qu’il n’y a pas d’école française. Ses enfants, alors âgés de trois et six ans, ne parlent que français et arabe. Elle leur enseigne alors l’anglais à la maison, à travers livres et activités, pour qu’ils puissent intégrer une classe anglophone. Et une fois à l’école américaine à Almaty, « J’ai accompagné mes enfants en français
(avec le support du CNED) et en arabe à la maison, pendant qu’ils apprenaient l’anglais et le russe à l’école », raconte-t-elle.
Ce rôle de « maman prof » s’est poursuivi pendant plusieurs expatriations et a façonné une complicité unique avec ses enfants, tout en renforçant sa passion pour l’éducation et l’enseignement, qu’elle continue à nourrir via des cours en ligne.
Créer des communautés pour mieux vivre l’expatriationLyne ne se contente pas d’accompagner sa famille. Dans chaque pays, elle bâtit naturellement des ponts entre expatriés en animant ou créant des groupes ou des communautés. À Casablanca, elle gère Casa’ Nanas, un groupe devenu un repère. À Singapour, elle lance Tips Singapour, pour partager conseils et bons plans (Et elle vient de créer Tips Paris +). En quittant le Vietnam, elle crée et anime
Inspiration et Évolution, un groupe où l’énergie « magique », comme elle le dit, nourrit chacun des membres qui participent aux rencontres mensuelles. Au fil des expatriations, elle était impliquée dans la gestion des Accueils (présidence d’
Alger Accueil, co-fondation de
Saigon Accueil, son implication à l’
Accueil Singapour…). Elle a rejoint l’équipe de la
FIAFE à son retour parisien pour couronner toutes ces expériences bénévoles dans les Accueils.
« Après le verbe Aimer, Aider est le plus beau verbe du monde », cite-t-elle volontiers. Derrière ces communautés, une mission de vie : être là pour les autres. Les surprises laissées par ces groupes à chaque départ l’ont profondément marquée : une chanson personnalisée par les amies à Alger, une une BD personnalisée au Vietnam où elle apparaissait en héroïne caricaturée page après page, ou encore un tableau de phrases souvenir offert par les Casa’ Nanas…
Un rôle naturel chez Axiom AcademicC’est presque sans surprise que Lyne s’est retrouvée dans l’équipe d’Axiom Academic, où elle gère aujourd’hui le développement de l’activité à Singapour et au-delà.
Son rôle ? Faire le lien. «
J’aide les parents à trouver le professeur qui répond le mieux à leurs besoins, après une écoute attentive.
J’aide les profs à trouver une mission adaptée à leurs compétences et à leur emploi du temps.
J’aide aussi Axiom Academic à grandir, avec mon expérience et mon réseau.»
Les rencontres qui naissent de ces connexions sont pour elle une source de joie constante. Elle raconte avec émotion le jour où elle a reçu sur WhatsApp par la maman, la photo d’un élève, diplôme en main, accompagnée d’un simple mot : merci. « Je vis mon travail avec la même intensité que le bénévolat. C’est une suite logique de mon quotidien. Gratitude !»
L’art de transformer chaque pays en souvenir vivantChez elle, chaque objet raconte une histoire. Sur elle, des fragments d’expatriations passées l’accompagnent au quotidien. « Tous les jours, je porte deux ou trois pays avec moi », dit-elle en riant, en désignant un bracelet du Maroc, un sac offert par les amies d’Alger, un porte-clés de Saïgon accroché dessus, un foulard du Kazakhstan ou encore son parapluie tropical coloré offert par les amies de Singapour.»
Même sa passion pour le thé est nourrie de voyages, du Maroc à l’Asie. “Un thé au bout du monde”, une phrase ancrée sur un tableau du Maroc, qui a également eu son sens à “l’autre bout du monde” où elle a découvert la richesse de ce rituel.